Feyzin : mémoire et prévention
Publics : tout personnel des établissements, toutes disciplines, responsables vie scolaire, infirmerie, direction des établissements
L’incendie de la raffinerie de Feyzin en 1966 a marqué les mémoires : celle des sapeurs-pompiers et des employés de la raffinerie, ainsi que celle de la population civile locale et nationale. Première catastrophe industrielle de ce type en Europe, cette tragédie a fait évoluer la doctrine et les matériels de secours, mais aussi la législation par des plans de prévention des risques technologiques combinant culture du risque et développement durable.
Casque de sapeur-pompier de Lyon victime de la catastrophe de Feyzin
Ce casque en acier chromé et nickelé d’une des victimes de la catastrophe de Feyzin témoigne de l’intensité de l’explosion survenue le 4 janvier 1966. Ce jour-là, une mauvaise manœuvre des techniciens de la raffinerie provoque une fuite sur une sphère de propane. Le gaz est enflammé par une voiture passant sur une route parallèle à l’autoroute. Le feu se transmet à la sphère. Appelés sur place les pompiers de Lyon ont le renfort de ceux de Vienne. Mais la sphère explose, tuant sept pompiers de Lyon, quatre de Vienne et sept employés de la raffinerie.
Tenue de la spécialité Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique et Explosif
Depuis les années 1980, la Cellule Mobile d’Intervention Radiologique et la Cellule Mobile d’Intervention Chimique équipent les sapeurs-pompiers d’une tenue spécifique pour lutter contre les risques technologiques et industriels dans le département du Rhône. Aujourd’hui, au sein du SDMIS, 200 pompiers de la spécialité NRBCE s’entrainent également à faire face à la menace terroriste d’emploi de matières nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques et explosives à des fins malveillantes.